Dimanche 16 janvier 2022
Deuxième dimanche ordinaire (C)
Les noces de Cana.
Textes de la liturgie (à consulter ici)
- Isaïe 62, 1-5 : Cette terre se nommera “l’Epousée”.
- Psaume 95 : Racontez les merveilles du Seigneur.
- 1 Corinthiens 12, 4-11 : Les dons de la grâce sont variés…
- Jean 2, 1-11 : Les noces de Cana.
Les noces de Cana, Véronèse, 1563, Musée du Louvre Paris
L’homélie
En ce deuxième dimanche du temps ordinaire, l’Evangile nous raconte une grande fête. Jésus est venu à un mariage à Cana, en Galilée. Il n’est pas étranger aux joies et aux peines de ceux qu’il aime. Et patatras ! La fête est une catastrophe, il n’y a plus de vin. Rien ne va plus ! Vous imaginez l’angoisse ! Alors que tout le monde était si heureux ! Une femme comprend et se dit qu’il faut agir. Un jour de mariage vous vous rendez compte ? Elle va voir son fils, Jésus, dont elle connaît la miséricorde et la puissance de vie pour sortir les gens d’un mauvais pas. Et c’est ce qui se passe…
Regardez. Marie fait attention à ses amis et voit ce dont ils ont besoin. Jésus veut leur bonheur et leur salut. Les serviteurs font leur boulot, sans eux la fête aurait tourné au drame. Les disciples comprennent que quelque chose d’extraordinaire vient de se passer. Leur cœur se prépare à prendre le relais et à faire comme Marie, comme Jésus. C’est vous, c’est moi en quelque sorte !
Finalement n’est-ce pas toute l’Eglise qui est rassemblée à Cana pour la fête ? Cette Eglise qui, aujourd’hui, dit-on, est en crise et qui pourtant, à chaque messe, fait mémoire de l’Evangile quand Jésus lave les pieds de ses disciples, au moment du partage du pain et de l’Eucharistie. C’est ce qui est signifié et rappelé dans la formule traditionnelle : Les noces de l’Agneau.
Vous avez remarqué, Véronèse, au 16ème siècle, sur le tableau en tête de page, a mis Jésus au centre de la table comme au Jeudi Saint.
Que les noces de Cana nous inspirent en ces jours où l’Eglise nous invite à une démarche synodale. C’est comme une grande fête. Celle des noces de Cana ou celle du Jeudi Saint, c’est finalement la même chose !
Nous vous proposons maintenant de prendre un temps d’échange de dix minutes. Constituez des petits groupes de quatre ou cinq, là où vous êtes dans la chapelle, en retournant vos chaises, en cherchant à rencontrer quelqu’un que vous ne connaissez pas encore. Et nous vous invitons, après vous être présentés brièvement, à échanger sur ce qu’est l’Eglise pour vous :
- Cela veut dire quoi pour vous : “Je suis chrétien” ?
- Que dites-vous de l’Église ? Comment la rêvez-vous ?
Henri Aubert et l’Equipe d’Animation Pastorale
de la Chapelle Universitaire.
Pour accompagner la prière
Signes par milliers
Paroles : Claude Bernard Musique : Jo Akepsimas
Signes par milliers, traces de ta gloire,
Signes par milliers, Dieu dans notre histoire.
- Ta main, Seigneur, nous a donné des signes,
Des signes par milliers. (bis)
Le chant de l’univers, le souffle de la mer, la flamme des vivants,
Dieu, à l’œuvre dans nos temps ! (bis). - Nos yeux, Seigneur, se ferment sur tes signes,
Les signes de la joie. (bis)
Tristesse est notre nuit, la guerre avec ses cris, le froid de nos maisons,
Dieu, tu brises nos prisons ! (bis). - Jésus, ton Fils, nous a donné des signes,
Des signes de clarté. (bis)
Par lui l’aveugle voit, le sourd entend sa voix, Zachée partage grand,
Dieu, Parole qui surprend ! (bis). - La croix levée, voici le nouveau signe,
Le signe du pardon. (bis),
Scandale de la mort, faiblesse du Dieu fort, la Pâque libérée,
Dieu, printemps ressuscité ! (bis). - Pour nous, Seigneur, tu as choisi des signes,
Des signes d’unité. (bis),
Le pain de nos travaux, le vin des renouveaux, la table partagée,
Dieu, la fête réveillée ! (bis). - Témoins choisis, que nous soyons des signes,
Des signes d’avenir. (bis),
Un peuple de croyants, disciples du Vivant, l’Eglise à découvert,
Dieu, soleil sur nos hivers ! (bis). - Par ton Esprit, tout homme soit un signe,
Un signe de l’amour. (bis),
La source pour la soif, le rire d’un espoir, la paix à fleur de vie,
Dieu, lumière d’aujourd’hui ! (bis).