Y’a d’la joie !

Vous connaissez la chanson de Charles Trenet : « Y’a d’la joie ! » ? Eh bien ce soir, il y a de la joie dans l’atmosphère ! Fêter la naissance d’un enfant, c’est probablement un des événements les plus joyeux qu’on puisse vivre dans une existence. Une vie nouvelle paraît, une promesse, une espérance, un monde de possibles ! Il y a quelque chose de miraculeux dans cet événement pourtant banal : tenir un nouveau-né dans ses bras, une nouvelle vie, un petit être qui grimace et qui crie, qui respire. Il y a là quelque chose d’absolument, de radicalement positif, d’absolument, de radicalement joyeux qui surgit et qui dit la bonté, la beauté de la vie, de la création. Il y eut un soir, il y eut un matin, et Dieu vit que cela était très bon ! (…)

Ne boudons pas notre joie. Ne laissons pas le défaitisme nous voler notre espérance. Dieu sauve, encore et encore. L’enfant de la crèche naît, et renaît encore. Aucune situation n’est à ce point désespérée que Jésus ne puisse y entrer et que la lumière ne puisse y briller à nouveau. C’est la promesse de Noël, c’est notre foi en Jésus-Christ. Ne nous laissons donc pas impressionner par le mal, par la violence, les guerres, les souffrances qui inondent notre horizon et s’efforcent de l’obscurcir. Jésus est déjà venu, il vient encore et, avec lui, la joie de la vie retrouvée, la joie de la vie, plus forte que tout.

Que cette joie transforme notre cœur et notre regard, car lorsque l’espérance les habite et les transforme, c’est Noël qui se découvre, enfin, à nos yeux émerveillés !