Cana, les noces de l’Agneau
En ce deuxième dimanche du temps ordinaire, l’Evangile nous raconte une grande fête. Jésus est venu à un mariage à Cana, en Galilée. Il n’est pas étranger aux joies et aux peines de ceux qu’il aime. Et patatras ! La fête est une catastrophe, il n’y a plus de vin. Rien ne va plus ! Vous imaginez l’angoisse ! Alors que tout le monde était si heureux ! Une femme comprend et se dit qu’il faut agir. Un jour de mariage vous vous rendez compte ? Elle va voir son fils, Jésus, dont elle connaît la miséricorde et la puissance de vie pour sortir les gens d’un mauvais pas. Et c’est ce qui se passe…
Regardez. Marie fait attention à ses amis et voit ce dont ils ont besoin. Jésus veut leur bonheur et leur salut. Les serviteurs font leur boulot, sans eux la fête aurait tourné au drame. Les disciples comprennent que quelque chose d’extraordinaire vient de se passer. Leur cœur se prépare à prendre le relais et à faire comme Marie, comme Jésus. C’est vous, c’est moi en quelque sorte !
Finalement n’est-ce pas toute l’Eglise qui est rassemblée à Cana pour la fête ? Cette Eglise qui, aujourd’hui, dit-on, est en crise et qui pourtant, à chaque messe, fait mémoire de l’Evangile quand Jésus lave les pieds de ses disciples, au moment du partage du pain et de l’Eucharistie. C’est ce qui est signifié et rappelé dans la formule traditionnelle : Les noces de l’Agneau.
C’est ainsi que Véronèse, au 16ème siècle, sur le tableau des Noces de Cana, a mis Jésus au centre de la table comme au Jeudi Saint.
Que les noces de Cana nous inspirent en ces jours où l’Eglise nous invite à une démarche synodale. C’est comme une grande fête. Celle des noces de Cana ou celle du Jeudi Saint, c’est finalement la même chose ! Les noces de l’Agneau…
Henri Aubert et l’Equipe d’Animation Pastorale de la Chapelle Universitaire
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