Missionnaires de l’espérance
En lançant l’année jubilaire 2025, le pape François avait souligné que nous vivons dans un monde où « l’amour est mis à l’épreuve lorsqu’augmentent les difficultés et que l’espérance semble disparaître devant la souffrance » (« Spes non confundit »). Pour certains l’avenir paraît bouché et l’existence est devenue un fardeau. Pour d’autres leurs rêves sont morts. Dans notre société, « malgré des gains indéniables en termes de qualité de vie matérielle et de santé, le bonheur n’est pas au rendez-vous » (Lipovetsky, philosophe et sociologue français).
La question fondamentale devient “pourquoi marcher ? Pourquoi vivre?” Et s’il y’avait encore place pour l’Espérance, que faut-il espérer ?
La question fondamentale devient “pourquoi marcher ? Pourquoi vivre?” Et s’il y’avait encore place pour l’Espérance, que faut-il espérer ?
Devant un monde en crise et incertain, restaurer ou vivifier l’espérance devient une mission urgente pour l’Église. Raison pour laquelle le pape François avait choisi la devise «Missionnaires de l’Espérance parmi les peuples » pour la Journée mondiale des missions. Cette devise, écrivait le pape, «rappelle à chaque chrétien et à l’Église, communauté des baptisés, la vocation fondamentale d’être, à la suite du Christ, des messagers et des bâtisseurs d’Espérance ». Il souligne l’urgence de l’Espérance dans un monde où « nous rencontrons souvent des personnes découragées qui regardent l’avenir avec scepticisme et pessimisme, comme si rien ne pouvait leur apporter le bonheur ».