Pâques est là
Depuis que nous avons accueilli Jésus avec nos rameaux,
nous avons cheminé comme nous avons pu, nous pressant pour écouter et regarder, parfois de loin, l’esprit tenu par d’autres sollicitations et les rumeurs du monde.
À certains moments pourtant, nous avons été émus en écoutant ce qui arrivait à Jésus. Et puis, il y a eu ce repas partagé, le lavement des pieds, ces longues heures qui du jardin à la Croix nous ont laissés un peu hébétés, chacun essayant de trouver sa place dans cette histoire, jusqu’au dernier souffle de Jésus.
nous avons cheminé comme nous avons pu, nous pressant pour écouter et regarder, parfois de loin, l’esprit tenu par d’autres sollicitations et les rumeurs du monde.
À certains moments pourtant, nous avons été émus en écoutant ce qui arrivait à Jésus. Et puis, il y a eu ce repas partagé, le lavement des pieds, ces longues heures qui du jardin à la Croix nous ont laissés un peu hébétés, chacun essayant de trouver sa place dans cette histoire, jusqu’au dernier souffle de Jésus.
Ces derniers jours de la Semaine sainte, nous avons traversé les endroits sombres et peu fréquentables de nos vies. Parfois, nous n’avons guère été glorieux, préférant, comme les disciples, la fuite ou le silence complice, désertant le lieu où nous espérait l’Ami. Ces jours avaient le goût de nos lassitudes et de nos petitesses, mais aussi de nos désirs et de nos combats.
La nouvelle de la Résurrection arrive comme par effraction dans cette histoire de l’humanité. Encore une fois Dieu vient nous dire que nous pouvons être vivants. Que la mort n’arrêtera pas ce qu’il a mis en route à la Création. Passer du désespoir à l’espérance, de la crainte à la confiance, c’est le chemin de la foi. Celui que les femmes ont parcouru au matin de Pâques.
Père François Boëdec sj
Provincial d’Europe Occidentale Francophone