Quelle Église, construisons-nous ?
Oser une dynamique d’avenir
L’Eglise vit des épreuves en ces temps difficiles pour tous. Les paroisses et les églises se vident. Les vocations de prêtres et de religieuses se font rares. On dit que les jeunes se sont éloignés… Alors nous rêvons d’une autre Église, derrière nous ou devant nous, cela dépend des tempéraments.
Mais ne faut-il pas plutôt construire, reconstruire cette Église
pour qu’elle porte ses fruits, aujourd’hui sans attendre ?
En cela nous suivons le Pape François en suivant la démarche synodale qu’il a initiée il y a quelques années.
Certes, il est devenu incontestable que le prêtre ne peut plus tout faire seul, même si sa fonction reste essentielle. Il est temps de réveiller la conscience missionnaire des baptisés. Des changements de mentalités et de méthodes s’imposent ; ils sont déjà en cours çà et là. Mais chez nous ? Nous avons réfléchi sur le synode, mais qu’est-ce que cela est devenu ?
Dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013 – soit il y a près de dix ans -, le pape François écrivait que « la paroisse n’est pas une structure caduque. Précisément parce qu’elle a une grande plasticité, elle peut prendre des formes très diverses qui demandent la docilité et la créativité missionnaire du pasteur et de la communauté ».
Cette soirée organisée par des chrétiens de Namur et des environs ne pourrait-elle pas susciter de la part de nous tous, laïcs, religieux et prêtres, des énergies nouvelles pour animer nos communautés chrétiennes et nous mettre au service de la Bonne Nouvelle ? Willy Wele-Wele devrait nous y aider à partir de sa propre réflexion et de son expérience pastorale. Bienvenue à lui, à toutes et à tous.
Venez avec un grand désir missionnaire !