Quand ma croix devient lourde…

La lecture du récit évangélique (Mt 11, 25-30) du 14ème dimanche du temps ordinaire a des aspects énigmatiques, tout particulièrement  la dernière partie du texte où il est question de fardeau et de joug, de fatigue et de repos. (…)

La parole que Jésus nous adresse, « Venez à moi », est un appel à aller vers les humiliés du monde.
Alors, nous le comprenons, aller vers les humiliés pour partager leur fardeau libère de la pesanteur du repli sur soi, c’est une démarche d’amitié et de fraternité. Alors, les lourds fardeaux deviennent légers. C’est la légèreté de la grâce : celle que donne le Ressuscité.

« Vous trouverez le repos », dit Jésus.
Et si le repos, c’était l’entrée dans la terre promise ?
N’est-il pas écrit quelque part :
« Heureux les doux, les humbles, ils auront la terre en héritage »?

Mère Teresa de Calcutta, dans sa prière la plus célèbre, réalise parfaitement l’enseignement du passage évangélique d’aujourd’hui :

Seigneur, quand je ne pense qu’à moi, tourne mes pensées vers autrui.
Quand je  suis découragée, envoie-moi quelqu’un à encourager.
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d’un autre à partager.