Mon Dieu, si vous existez…
Ce dimanche 15 mai est un grand jours pour toutes les familles religieuses qui s’inspirent de Charles de Foucauld et pour tous les chercheurs de Dieu.
Charles de Foucauld, c’est le modèle « converti ». Il a vu le jour en 1858, dans une famille fortunée de Strasbourg. A cinq ans, il perdit sa mère, puis son père. Le milieu familial était chrétien, mais à l’âge de seize ans, il s’est débarrassé de la foi. Il vivra douze ans sans elle, dans une vie de désordre qui rappelle le célèbre enfant prodigue.
Homme non seulement fêtard – il avait dû quitter l’armée pour inconduite notoire – mais audacieux, il fut le premier à explorer le Maroc, royaume interdit d’accès à l’époque. Là, il fut touché par la foi des musulmans. L’univers religieux se réveilla en lui. Les croyants, quelles que soit leur religion, peuvent être, les uns pour les autres, des signes sur le chemin de Dieu.
De retour à Paris, pour rédiger ses carnets de voyage, il se mit à aller à l’église, sans croire, ne se trouvant bien que là, y passant de longues heures à répéter cette prière : « Mon Dieu, si Vous existez, faites que je Vous connaisse. » Aujourd’hui, l’agnosticisme est à la mode, mais il est souvent plus paresseux que passionné.
Paroisse de Blocry