Être un instrument de la miséricorde de Dieu
En ce sixième dimanche de Pâques, où nous contemplons l’Amour du Père et de Jésus, nous poursuivons la lecture du livre du Pape François, “Un temps pour changer”. Aujourd’hui il explique ce qu’est la conscience isolée et la miséricorde qu’elle doit susciter.
Il est important de comprendre l’effet d’un mauvais esprit lorsqu’il tente de nous isoler spirituellement du Corps auquel nous appartenons, nous enfermant dans nos intérêts propres et nos points de vue par le biais de la suspicion et de la présomption. (page 106)
Lutter contre ce mauvais esprit est la tâche de tous, dans l’Eglise comme dans la société en général. François insiste alors sur l’action de l’Eglise aujourd’hui dans notre monde.
Jésus n’a pas fondé l’Eglise comme une citadelle de pureté ni comme un défilé constant de héros et de saints – bien que, grâce à Dieu, nous n’en manquions pas. C’est quelque chose de beaucoup plus dynamique : une école de conversion, un lieu de combat spirituel et de discernement, où la grâce abonde en même temps que le péché et la tentation.
A l’instar de ses membres, l’Eglise peut être un instrument de la miséricorde de Dieu, car elle a besoin de cette miséricorde. De même qu’aucun de nous ne doit rejeter les autres à cause de leurs péchés et de leurs échecs, mais les aider à être ce qu’ils sont appelés à être, les disciples du Christ devraient aimer et écouter l’Eglise, la construire, en assumer la responsabilité, y compris dans ses péchés et ses échecs. Dans ces moments où l’Eglise se montre faible et pécheresse, aidons-là à se relever ; ne la condamnons pas et ne la méprisons pas, mais prenons soin d’elle, comme de notre propre mère. (pages 109-110)
Pape François
Un temps pour changer (pages 106 à 109)
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