Lire les signes des temps et débattre en Église
Nous poursuivons la lecture du du Pape François, un temps pour changer. Il aborde aujourd’hui la question de la synodalité : débattre en Église pour construire l’unité par le discernement. Cela tombe bien, en ce jour où nous vous proposons de donner votre avis sur l’avenir de notre communauté paroissiale !
Le pape tire quelques leçons de l’expérience du Synode dans l’Eglise.
Premièrement : nous avons besoin d’une écoute mutuelle respectueuse, exempte d’idéologie et de programmes prédéterminés. Le but n’est pas de parvenir à un accord par le biais d’un concours entre des positions opposées, mais de voyager ensemble pour rechercher la volonté de Dieu en permettant aux différences de s’harmoniser. Ce qui importe par-dessus tout est l’esprit synodal : se rencontrer dans le respect et la confiance, croire l’unité que nous partageons et recevoir la nouveauté que l’Esprit souhaiter nous révéler.
Deuxièmement : cette nouveauté signifie parfois que l’on résout des questions litigieuses par débordement. Des percées se produisent, souvent à la dernière minute, conduisant à des rapprochements qui nous permettent d’aller de l’avant. Mais le « débordement » peut également signifier une invitation à changer notre façon de penser et nos points de vue, à nous défaire de notre rigidité et de nos intentions, et à explorer des endroits que nous n’avions jamais remarqués auparavant. Notre Dieu est un Dieu de Surprises, toujours en avance sur nous.
Troisièmement : c’est un processus patient, qui ne nous vient pas facilement dans notre époque impatiente. Mais peut-être que, dans le confinement, nous avons mieux appris à l’aborder.
Pape François Un temps pour changer (pages 139 et 140)
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