Celui qui fait la vérité, vient à la lumière

En ce quatrième dimanche de Carême, prenons d’abord le temps de considérer le mal et la violence qui nous entourent et dont nous sommes nous-mêmes acteurs.
Nous avons la certitude que Dieu ne veut pas notre mort mais notre bonheur. En écoutant la Parole de Dieu de ce jours nous contemplons l’infini amour de Dieu qui veut notre bonheur.
C’est bien le dimanche de la joie, Laetare en latin !

La première lecture nous raconte le mal perpétré par le peuple au temps de Nabuchodonosor. Tout est détruit dans Jérusalem au point qu’il faudra septante ans pour retrouver une terre renouvelée et féconde. (2 Chroniques 36, 14-23)

La seconde lecture nous annonce que Dieu nous a donné par amour son fils, Jésus, pour que nous retrouvions la vie alors que nous étions perdus. (Ephésiens 2, 4-10)

Et enfin dans l’évangile, Jésus parle à Nicodème, un chef des juifs, qui cherche à comprendre. Jésus lui rappelle la grande histoire du peuple. Dans le désert, alors qu’ils étaient en route vers la Terre Promise, les hébreux furent menacés par des serpents qui les mordaient et les faisaient mourir. Dieu demanda à Moïse d’élever sur un poteau un serpent de bronze et, quand ils étaient mordus, il suffisait qu’ils regardent le serpent de bronze pour être guéris. (Jean 3, 14-21)
Jésus annonce solennellement à Nicodème ce pour quoi il est venu : un jour il sera élevé, comme ce serpent de bronze, et alors le salut sera possible pour tout homme qui croira.

Père Henri Aubert sj